Belle paire de candélabres attribuée à Jean-Simon Deverberie (1764-1824) en bronze doré et patiné, communément nommée "aux bons sauvages" et dont le dessin est conservé au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale à Paris.
Les jeunes chasseurs africains, parés d'un collier de perles en bronze doré, soutiennent chacun deux bras de lumière et sont vêtus d'un pagne à franges. Caractéristique du bronzier Jean-Simon Deverberie, les yeux des personnages sont en sulfure.
Ils reposent sur un socle imitant le fût d'une colonne dorique baguée, portée par des pieds-griffes léonins. 

Superbe état de conservation, dorure et patine d'origine.

Époque Directoire-Consulat-Empire, 1795-1800.

Pour des modèles identiques:
-Christie's, Londres, le 13 décembre 2001, lot 560 (£23,500)  
-Christie's, Amsterdam, le 27 septembre 2001, lot 700 (€23,500).

Deux paires identiques sont conservées au Musée Francois Duesberg  (E. Niehuser, French Bronze Clocks, 1700-1830, Atglen, 1999, fig. 262).

Ayant commencé comme fondeur en 1788, Jean-Simon Deverberie devint bronzier spécialisé dans l'horlogerie après l'abolition des corporations par la loi d'Allarde en 1791 et ouvre sa fabrique de pendules avec Jean Georges Hertzog rue Barbette à Paris en 1800. Deverberie est ensuite actif boulevard du Temple en 1804 et rue des Fossés du Temple en 1812-1820. 
Il est connu comme le bronzier des modèles de "bons sauvages", alliant la patine brune et dorée. Il crée les fameuses pendules et candélabres "à l'Afrique" dépeignant des Africains fantasmés, et également leurs pendants "à l'Amérique" figurant des Amérindiens idéalisés que l'on distingue par leurs parures de plumes.
 
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