Écritoire dite « Psyché à l’aiguière » de forme rectangulaire en bronze ciselé et doré, elle ( et oui, "écritoire", tout comme moi, est féminin) présente en son centre une vestale ailée, agenouillée sur une lampe antique ciselée d’une frise de palmettes et de godrons, déversant d’une aiguière de l’huile afin de ranimer la flamme. 

Terminée par un piétement tripode à pieds griffes, elle repose sur un socle et un contre-socle sur lequel on peut lire : « Elle s’éteindra quand vous n’écrirez plus ». 

De part et d’autre se trouvent un encrier et un plumier sur le devant. La base, agrémentée de larges palmettes et d’une frise de grecques, repose sur quatre pieds griffes ailés. Époque Empire.

 La partie centrale de cette écritoire est inspirée d’un dessin de Charles Percier ( photo jointe dans la galerie de photos ), elle est à rapprocher aussi d’un feu livré en 1809 par la maison Thomire-Dutherme et Cie, pour le Palais de Fontainebleau décrit « (...) Sur ces piedestaux sont des lampes antiques à ornements sur lesquelles sont des figures de femmes assises dites psiché tenant une buyre »- Charles Percier et Pierre-Léonard Fontaine, Recueil de Décorations Intérieures, Paris 1801, pl 18, n°7 2- J P. Samoyault, Pendules et bronzes d’ameublement entrés sous le Premier Empire, Paris 1989, RMN Ed. 

Très bel état de conservation, magnifique dorure au mercure d'origine.

Époque Empire, vers 1805.

Pierre Philippe THOMIRE (1751-1843)


Rare sur le marché, un modèle identique a été vendu chez Koller Zurich :
https://www.kollerauktionen.ch/fr/329726-0015-1184-ENCRIER-_PSYCHE-A-L_AIGUIERE__-1184_449772.html

Comme pour l’ensemble de mes objets et mobilier d'art, je suis très attentive à pouvoir vous les proposer dans une valeur très basse d'estimation d'expert.